Artistes de Scene
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G. Genty, F. Marchet, B. Doremus & S. Barris

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Message par Syril Mer 19 Mar - 16:55


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Samir Barris, Gerald Genty, Florent Marchet & Benoît Dorémus



Artistes de Scène: Souvenez-vous de votre premier enregistrement : Pour le public on imagine toujours, comme dans "Détention universitaire" , que c'est fait avec les moyens du bord non ? Qu'en était-il pour vous ?

Samir Barris: Mon premier enregistrement studio, c'était avec Melon Galia (mon précédent groupe 1996-2003). On avait pu passer une journée dans un des plus beaux studios de Bruxelles (via l'oncle de notre batteur de l'époque, avant que je ne prenne moi-même la batterie en fait) et on avait enregistré et mixé 4 chansons. C'était très excitant, assez confortable et on était vraiment content du résultat : une k7 démo ("la mort de ma compagne") qui nous a valu une première reconnaissance dans les fanzines et les radios associatives... une autre époque donc !
Pour ce qui concerne mes enregistrements solo, je m'étais équipé d'un bon ordinateur, d'une bonne carte son et d'un micro moyen de gamme avec lesquels j'ai fait la quasi totalité de mon premier album (à la maison donc).

Gerald Genty: J'ai fait mon premier enregistrement à l'age de 18 ans. C'était a l'aéroport de Bâle, je partais en Autriche pour vérifier qu'il n'y avait pas d'autruche. Il a été réalisé par une hôtesse de l'air, c'était une valise de 12 kg si mes souvenirs sont bons, sans supplément donc...

Florent Marchet: Je me souviens d’une vieille console récupérée par mon cousin (un grand bricoleur!). Elle crachotait mais ça nous a permis d’enregistrer mes 2 premières chansons avec un piano désaccordé , un synthé bien propre sur lui et une voix d’ado qui s’ignore. Et je ne parle même pas des paroles, l’horreur...

Benoît Dorémus: Pour enregistrer mon album autoproduit il y a quatre ans, j’ai planté le jack de ma guitare dans un PC. C’était pas la folie technologique donc, mais notre époque a cela de chouette qu’on peut bricoler beaucoup de choses avec peu de moyens. J’ai aussi très vite été entouré par des potes motivés et plus expérimentés que moi : mes musiciens, un manager, puis un mécène qui a financé un mastering et le pressage de la petite galette.

ADS: A quel moment vous êtes-vous dit pour la première fois : "Je vais pouvoir vivre de la Musique"

Gerald : Avant le piratage....

Florent: Dès mes premiers cachets à 15 ans, dans les pianos-bars. Je trouvais ça facile (pour de l’argent de poche, ça représentait de grosses sommes pour moi). J’ai vite déchanté par la suite.

Benoît : J’ai commencé à respirer un peu de ce côté-là quand des maisons d’édition m’ont fait des propositions de contrat. Je n’y connaissais pas grand-chose mais j’ai compris que j’allais pouvoir voir venir un petit peu. J’ai été bien content aussi de devenir un petit intermittent qui fait ses cachets. Ça soulage.

Samir : Je ne me le suis jamais vraiment dit. Mes derniers droits d'auteur et l'année faste en concerts m'ont donné la possibilité de ne faire que ça mais je reprendrai un boulot dès que nécessaire.

ADS: « Quel effet » est un album bourré d’énergie, est-ce qu’il ressemble finalement à l’image que tu en avais Samir ?

Samir : En sortant de l'aventure Melon Galia (super groupe mais beaucoup de tensions), je voulais vraiment m'amuser en faisant de la musique, je ne voulais plus sacrifier l'instant au profit d'un futur disque idéal et hypothétique. J'ai vraiment pris du plaisir à écrire, arranger et enregistrer ces chansons, sans pression, sans prise de tête. Et j'étais ravi du résultat, qui, il me semble, respirait ça, cette joie de faire ce qu'on fait, comme on l'entend. Et qui me ressemblait : un peu brouillon, plutôt délicat, plutôt 'optimiste', tourné vers la lumière... c'était le plus important. Maintenant, c'est sûr que je ne referais pas les mêmes choix d'arrangements ou de mots ou de structures. Mais bon, aujourd'hui, j'écris et j'enregistre de nouvelles chansons, tout est là. Et je me rends compte que rien n'a changé, c'est toujours aussi agréable, même s'il y a peut-être plus d'attentes autour de moi, je m'arrange pour ne pas trop les ressentir.

ADS: En parlant d’image, a-t-on forcément besoin d'un bonnet de bain pour lancer le marketing d'un disque ?

Florent: Ça c’est pas pour moi! ^^
Ceci-dit, lacer ses chaussures est également possible.

Benoît : C’est pour moi ça ? Ah non c’est pour Gérald. Allez Gérald.

Gérald : En fait non (ce n'est pas une nécessité absolue ndlr) mais pour la piscine de Saint Dié des Vosges, c'est obligatoire...

ADS: Revenons au sérieux, quels artistes vous ont le plus aidés dans votre carrière musicale ?

Samir : Pour moi, essentiellement Melon Galia. Une aventure comme celle-là, à l'âge que j'avais, c'était extrêmement formateur.
Sinon, il n'y a pas vraiment eu d'aide concrète d'artistes, même si écouter les premiers disques de Mathieu Boogaerts, Franck Monnet ou Katerine m'a grandement inspiré pour la suite.

Gerald : A part Tryo, je ne vois pas !

Florent: Les artistes morts bien souvent: Ferré, Nick Drake, Elliot Smith, Gainsbourg...

Benoît : Il y en a surtout deux qui m’ont fait une sacrée courte échelle. D’abord Sarclo, ou Sarcloret, que j’ai écouté pendant des semaines avant de le rencontrer en Suisse. Je côtoyais pour la première fois quelqu’un qui me racontait son parcours, son histoire, et me livrait presque sans le savoir des petits secrets de fabrication. Je buvais ça comme du petit lait (avec un peu d’absinthe).
Quelques mois plus tard Sarclo m’a permis de rencontrer Renaud en me confiant la guitare qu’il devait lui remettre. Renaud a jeté un œil à mes chansons ce jour-là, puis une oreille le lendemain, et le surlendemain il est devenu mon producteur… Mais de là à dire qu’ils m’ont aidé dans ma carrière…

ADS: Vous avez tous les quatre des univers tellement différents….Est-ce que chacun connaît le travail de l’autre ?

Gerald : Je ne connais pas très bien Samir, Benoît ou Florent mais j'espère que eux, de leur coté, vont répondre qu'ils connaissent super bien Gérald Genty, qu'ils adorent, qu'ils m'écoutent en boucle...

Samir : Oui mais plutôt de loin (j'ai peur que ça fasse un peu prétentieux vu que je suis clairement le moins connu des quatre, mais c'est juste... vrai). Et honnêtement, je respecte le travail de chacun même si bizarrement je n'ai jamais vraiment été attiré au point d'écouter complètement les disques.
C'est peut-être Gérald que je connais le mieux. Je me souviens que je l'avais repéré quand son premier disque était sorti. J'avais vu le clip assez rigolo (un mec qui court dans un stade...) .Et puis j'ai eu l'occasion de le voir en live cet été.
Florent c'est le plus connu, non? Son premier album aussi, je me souviens de sa sortie, pas mal de bruit dans les Inrocks. Je crois que je m'étais dit que c'était un univers trop rock pour moi, trop sombre.
Quant à Benoît, je l'ai croisé il y a quelques semaines sur une scène en Belgique (un festival sous le signe des droits de l'homme), pas mal de gens sur Myspace me disent du bien de lui et j'ai trouvé une chouette énergie à sa prestation, mais je ne peux pas en dire plus.

Benoît : Je connais surtout Gérald Genty que j’ai vu plusieurs fois sur scène. Je ne connais encore de Florent que le bien qu’on m’en dit, et je me fais souvent taper sur les doigts pour ça, faut que ça change. Et je vais aller taper Samir Barris dans Google pour voir…

Florent: Je connais surtout le travail de “Gérard“. Mais je file vous découvrir les autres. Pardon...

ADS: Florent, par opposition à Gérald qui est conteur d'histoires courtes, vous voyez-vous comme un romancier qui livre sur un support audio une histoire très complète (via l'album concept Rio Baril) ?

Florent: J’ai toujours différencié ces deux disciplines: l’écriture de textes et la composition. La chanson m’a permis d’allier les deux. Il est certain que j’aime la densité, j’aime m’attarder sur une histoire. Je préfère en ce moment le marathon au 100m .Je viens d’ailleurs de publier récemment un livre disque ( Frère animal, co-écrit avec Arnaud Cathrine). Mais le prochain album sera sans doute une collection d’histoires courtes bien différentes les unes des autres, un retour au 100m.

ADS: Il y en a un qu’on a connu apprenant tranquillement le métier sur son MySpace et qui a un jour fait preuve d’une bonne dose de culot….Oser est-cela aussi « apprendre le métier » ?

Florent: Apprendre le métier c’est surtout jouer, écrire, composer, se produire sur scène. Apprendre le métier n’est pas malheureusement pas percer dans le métier.

Samir : De toute façon, il me semble qu'arriver sur une scène et chanter ses chansons demande une bonne dose de culot au départ. Et de confiance en soi. Ca suppose en gros qu'on se dise : "ça vaut la peine d'être entendu". Si on n'en est pas un minimum persuadé, on est détruit par les premières critiques (qui finissent toujours par arriver).
Donc oui, oser fait vraiment partie du métier. Des chansons qui ne sont pas (au moins) vouées à être entendues (et donc évaluées) n'existent pas vraiment.

Benoît : Je crois que c’est pour moi en fait cette question, même si je ne crois pas avoir eu tant de culot que ça, si vous faites référence à l’apportage de guitare à Renaud. Ce jour là pour moi c’était simplement la chance d’approcher un chanteur que j’admire depuis des années. J’ai toujours voulu qu’il le sache et j’ai pu le lui dire. Et ça aurait été trop bête de ne pas tenter de lui filer mes chansons pour étayer mon propos... C’était sans arrière pensée, et j’étais davantage mort de trac que culotté.

ADS: L'industrie du disque est en crise. Le ressentez-vous ? Avez-vous eu du mal à signer dans une maison de disques ?

Florent: Je le ressens dans les yeux des employés des maisons de disque. La musique ne rapporte plus d’argent, fini, on va fermer boutique. J’ai signé juste avant la grande crise. Une industrie qui perd 15 % de part de marché par an, ça fait un peu penser au sort de l’industrie métallurgique non? Ne resteront que ceux qui ont ça dans le ventre: les passionnés. C’est peut-être ce qui va sauver la musique.

Benoît :Je n’étais pas là quand le disque allait bien et ça ne m’empêche pas de voir qu’il va mal. L’ambiance est carrément morose, on en parle beaucoup entre artistes et avec les professionnels du métier, les bras ballants. Je ne suis pas sûr que sans le label de Renaud « Ceci Cela » j’aurais pu intégrer une maison comme EMI. Ça aurait sûrement été bien plus long.

Gérald : La crise de l'industrie du disque se ressent a tous les niveaux : moins d'argent pour faire des disques, moins d'argent pour tourner, moins de promotion, moins de risque...

Samir : Pour ma part, je ne sais pas trop. Je ne me sens pas vraiment concerné. J'ai toujours évolué dans un milieu très indépendant, "Faites-le vous-même". Là, j'ai des partenaires professionnels avec lesquels je continuerai probablement à travailler. Mais si ce n'est pas le cas, je produirai mon deuxième disque, comme je l'ai fait pour le premier.


Dernière édition par jeaninetutor le Lun 29 Sep - 9:59, édité 12 fois
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Message par Syril Sam 22 Mar - 15:32

ADS: Florent, vous avez été nominé deux fois au Prix Constantin : cela vous a-t-il apporté une reconnaissance du public et des professionnels ?


Florent: Des professionnels surtout. Il s’agit d’un jury exigent qui récompense la singularité des albums. Alors même si Rio Baril ne s’est pas vendu comme un album de Madonna, c’est un véritable encouragement.

ADS: Gérald, comment le côté "chanson jeu de mots" a t-il été perçu par les maisons de disque lors de tes démarches ?

Gerald: Je sais , je sais !!!! Euh, bien ! Ils ont aimé, ils étaient morts de rire, le PDG de Wagram était plié en quatre par terre, le responsable marketing pleurait de rire, toute l'équipe artistique n'en pouvait plus ! Ah ah ah, qu'est c'qu'on a rigolé au siège social de Wagram Music !!!!

ADS: Vous connaissez de nombreux instruments, pensez-vous que, à l'instar d'autres artistes, c'est indispensable pour évoluer sur scène ?

Samir: Pas nécessairement. Sur scène, je joue de la guitare et je chante. C'est déjà pas mal. J'ai un peu peur du côté démonstratif et dispersé genre je passe à la batterie puis je vous fais un petit solo de trompette.
Dans ce que je veux faire avec ce projet-ci, je reste dans un esprit très "chanson". Je cherche chaque fois une alchimie réussie entre rythme, harmonie, mélodie et mots. Si j'ai réussi mon coup, généralement, je trouve que ça peut tenir la route comme ça, même en guitare voix. Et l'idée de faire des concerts tout seul ne me gêne pas.

Benoît: Alors moi je ne connais grosso modo que les 5 premières cases de ma guitare… Je n’ai pas une grosse formation musicale, c’est pour ça que j’ai planté des types derrière des instruments avec moi sur scène…

Gerald: Je connais d'autres artistes, par exemple, Alain Star, qui lui ne joue d'aucun instrument à l'instar d'autre artiste et pourtant,c'est un phénomène, donc, non, je ne pense pas que ce soit plus intéressant...

Florent: Ça me permet de comprendre ce que fait chaque musicien, de diriger musicalement aussi, d’être très proche de mes envies.

ADS: Que ressentez-vous lorsque vous êtes invités sur un plateau de télévision à côté d’un gagnant de la Star Ac ?

Gerald: La même chose qu'une langoustine sur un plateau de fruit de mer, un certain trac...

Samir: Ça ne m'est jamais arrivé. J'imagine que ça dépendrait de la personne (être assis en face d'une fille mignonne et sympa, pourquoi pas). Plus sérieusement, je suis toujours un peu surpris par la récurrence des attaques contre ce genre d'émissions et j'ai parfois l'impression qu'elles cachent mal une forme d'envie vaguement perverse. Je ne pense pas que la médiocrité supposée de ces stars (dont je n'ai jamais rien entendu la plupart du temps) vaille tant la peine qu'on s'y attarde.

Florent: Je n’ai pas fait cette expérience. En revanche, une fois j’ai joué en prison.

ADS: Qu'est-ce que sont les Vieilles Charrues pour un artiste ? Un aboutissement ?

Florent: C’est une grande expérience, un moment très fort. L’aboutissement est pour moi le début de la mort artistique.

Gerald: Ça dépend en fait si elles arrivent avant les vieux bœufs car il ne faut pas mettre ....

Samir: J'en ai entendu parlé comme d'un festival plutôt sympa et plutôt important. Mais "aboutissement", c'est quand même un grand mot. D'ailleurs, je ne suis pas sûr de jamais vouloir aboutir (qu'est-ce qu'on fait après avoir abouti?).

ADS En écoutant « Le fossé », on s’étonne de la justesse de cohésion entre musique et paroles…. Par quoi commences-tu généralement au moment d’écrire ?

Samir: Presque toujours avec une mélodie et des accords à la guitare, plus un genre de "yaourt" en français, dans lequel je récupère les mots ou les sons qui me plaisent pour le texte.
Mais pour "le fossé", je crois que le début m'est venu "tout cuit", en voiture en allant au supermarché: "parcours, accident de parcours, je n'y étais pas vraiment préparé", la mélodie et les mots. Puis j'ai construit la chanson à partir de ça. Je crois qu'au début, j'étais parti sur une histoire de rupture, puis j'ai eu l'idée de la course, puis l'idée de faire un "hymne à l'abandon". ça m'arrive de plus en plus souvent, je pars sur un texte sans trop savoir où je vais et puis, à un moment, les mots me mettent sur la voie d'une idée qui m'amène à retravailler la chanson dans un sens plus précis (ou pas).

Pour le fossé, c'est marrant parce qu'on m'a déjà dit le contraire : que justement la musique n'était pas si cohérente avec le texte, que genre une bossa aurait mieux convenu pour chanter l'indolence et le farniente. Ce n'est pas faux, mais en même temps, chanter l'indolence sur une rythme énergique était marrant aussi, non?

ADS: Florent, la continuité de l'histoire se ressent-elle aussi bien sur scène que sur l'album ?

Gerald: Non, sur scène, ça n'a plus ni queue ni tête ( je plaisante hein, Florent ..)

Florent: Sur scène j’essaye d’être un conteur, une sorte de journaliste d’investigation (façon sale gamin) qui raconte ce qui s’est réellement passé à Rio Baril.

ADS: Pour les autres, avez-vous l’impression de construire une histoire à chaque concert ?

Gerald: Moi pas vraiment !

Benoît: En ce moment je me produis dans toutes sortes de lieux. Dans de toutes petites salles du milieu associatif, dans des lieux pas vraiment faits pour la musique comme lors du festival Chant’appart où on chante chez les gens. Et parfois dans la même semaine dans des salles prestigieuses et confortables. C’est rigolo de voir que les chansons ne rebondissent pas de la même façon. Du coup oui, à chaque concert il faut intéresser les têtes nouvelles, une chanson qui passait moyen la veille fait réagir le public, etc. C’est comme une boîte de chocolats, n’est-ce pas.

Samir: Plus qu'une histoire, j'essaie de créer un moment particulier, pour moi comme pour le public. En parlant du voyage, de la journée, d'un souvenir que m'évoque le lieu.

ADS: Lorsqu’on assiste à des concerts, bien souvent on croise des Philippe Katerine, JP Nataf, Albin de la Simone dans la fosse…Vous arrive-t-il d’assister à des concerts d’amis et quels sont les derniers auxquels vous avez assisté ?


Benoît: Je suis allé écouter l’autre soir au Trianon les Joyeux Urbains qui fêtaient leurs 13 ans de scène, je les ai enviés. Ils me font rire. Je partage aussi souvent la scène avec d’autres artistes, dans des festivals par exemple, ou des soirées « co-plateau ». J’ai découvert Jeanne Cherhal sur scène il y a quelques semaines, j’en suis pas revenu, il y avait tout ce que j’aime.

Samir: Ben à Bruxelles, il y a quand même une belle flopée de musiciens ou de groupes vraiment enthousiasmants, qui sont ou sont devenus des amis et que je vais souvent voir en concert.
En vrac (et désolé pour ceux que j'oublie) : Ruacutane, Soy un caballo, Le Yéti,V.O., Raymondo, Joachim Jannin, UTZ, Mièle, Saule, Thomas Champagne trio, etc.

Florent: Bien sûr j’essaie de voir le maximum d’amis sur scène. Dernièrement j’ai vu Mathias Malzieu jouer en solo au salon du livre. Au milieu de son set, alerte à la bombe mais ça n’a rien à voir avec lui. Et puis aussi les amis d’Imbécile, Bertrand Betsch...

Gerald: oui sauf que moi, je ne vais pas dans la fosse, je me mets dans un petit balcon doré à l'or fin spécialement réservé pour Gerald Genty avec une petite paire de jumelle et je fais de temps en temps coucou aux gens dans la fosse...

ADS: Qu’est-ce que c’est qu’un « frère animal » ? On peut l’apprivoiser et l’emmener chez soi ?

Florent: Un frère animal est une personne griffée, blessée à qui on promet un paradis obligatoire. En devenant artiste, on quitte les chemins balisés. Le personnage de frère animal n’a pas le choix: bosser chez la Sinoc ou se révolter. Alors si vous voulez l’emmener chez vous il en sera plus que ravi.

Gerald: C'est un genre de demi frère né de la relation sexuelle douteuse de la mère ou du père !!! Pour l'emmener chez soi, ça dépend du croisement : par exemple : hamster mère = oui. Crocodile femelle père = risqué...

ADS: Il existe justement une grande envie d’échange entre les artistes lorsque l’on voit les projets musicaux d’Olivier Libaux, des Dionysos et donc plus récemment d’Arnaud Cathrine et Florent…Les autres ont-ils des projets du même acabit ?

Samir: J'ai un nouveau groupe avec une jeune chanteuse qui prépare son premier album solo de son côté. Le groupe s'appelle XX (comme le chromosome, ou comme "bisous" en fin de message) et lorgne carrément du côté de la bossa. Il y a toujours les ex-Melons qui ont des projets en tête auxquels je pourrais collaborer dans les prochains mois. Et puis moi aussi j'ai des projets en tête auxquels ils pourraient participer...

Gerald: Même si je ne roule pas en Harley Davidson, je ne collabore avec personne...

Benoît: Pas encore de projet, j’aimerais beaucoup faire une chanson à quatre mains un de ces jours, pour commencer.

ADS: Considérez-vous le manque de comparaison avec d’autres artistes comme un compliment ?

Benoît: Ah moi je suis servi alors Joker !

Florent: La reconnaissance de mes pères est le plus grand compliment.

Gerald: ça dépend, il vaut mieux être comparé à un artiste mort qu'à un artiste récent. Ne pas être comparé sous-entendrait que l'on est inclassable...

ADS: Pour se quitter, quelle serait la plus grosse gaffe à faire ? Vous appelez Gerard ? Ou vous souhaiter « bon courage » ?

Gerald: Me souhaiter "bon gérard"

Samir: On m'a déjà appelé Chamir, Samit (sur une compil Inrocks quand même), Bachir,... Et on vient de me dire bon courage au téléphone (je pars pour une mini-tournée en Israël). Je ne me formalise pas.


Dernière édition par jeaninetutor le Dim 30 Mar - 16:25, édité 4 fois
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Message par titelena Mer 2 Avr - 18:33

Merci Jeanine. L'interview est très bien et très intéressante. C'est une bonne idée de les faire se rencontrer et de confronter leurs opinions et leurs expériences respectives.

Il faut maintenant que je me penche plus sur leur musique et leur univers.
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Message par Bezannes TGV Est Ven 4 Avr - 11:09

Bravo Jeanine ! Et merci encore aux artistes ! Very Happy
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Message par Syril Mar 8 Avr - 11:18

Merci ^^

La seconde partie de l'interview sera dévoilée le 15 avril , ne la rater pas Laughing
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Message par Bezannes TGV Est Jeu 17 Avr - 20:30

A y est, l'est en ligne !
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Message par Pâquerette! Mar 27 Mai - 14:27

Alalala, magique! Mes quatre chéris réunis! Merciiiiii pour toutes ces infos ayant plutôt bien satisfait ma curiosité!Very Happy
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Message par Syril Mar 27 Mai - 19:13

Végétal Anormal a écrit:Alalala, magique! Mes quatre chéris réunis! Merciiiiii pour toutes ces infos ayant plutôt bien satisfait ma curiosité!Very Happy

Les 4 ?

Bendiou on s'est bien débrouillé alors Razz

Je savais pour Florent...mais bon...là je crois que tu viens de te tailler la plus grosse part du gateau non ? Laughing
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Message par slavaniet Mar 27 Mai - 22:26

Je savais pour Benito.. [Twisted Evil]
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